La trayeuse
par Maxime le, 19/06/2019Résumé des épisodes précédents : Maxime, jeune archéologue chargé d’étudier les vestiges de la centrale nucléaire de Tchernoziom, part à la recherche de son collègue et ami Victor, mais il disparaît à son tour dans une faille du sous-sol...
Encore tout étourdi par cette longue glissade, je fus bientôt capturé par les mystérieux habitants du monde d’en-bas. Je fus aussitôt déshabillé, récuré et conduit, nu comme un ver, devant les membres du Comité, l’instance dirigeante de cette ville souterraine. Les membres du Comité m’expliquèrent qu’ils vivaient là depuis la catastrophe nucléaire et qu’ils avaient besoin de grandes quantités de sperme frais. C’est pourquoi ils gardaient en captivité les jeunes hommes qui venaient s’aventurer dans le sous-sol de la centrale.
Victor et moi faisions désormais partie de ces captifs que les hommes d’en-bas s’efforçaient de maintenir en bonne santé, mais en état de nudité permanente. Chaque jour, nous étions astreints à une dizaine de kilomètres de jogging obligatoire, puis nous prenions une douche avant de rejoindre l’infirmerie de la caserne où l'on trayait notre sperme. Une fois lavés et séchés, on nous installait dans le local où se trouvait la trayeuse. C'était une sorte de table ronde avec trois tabourets et trois orifices en face des tabourets. Trois prisonniers pouvaient donc s’asseoir en même temps autour de la trayeuse. Les autres attendaient debout le long des murs de la pièce. Nous étions tous à poil et très embarrassés. Seule la perspective d’un supplément de nourriture nous motivait.
L’infirmier appelait les trois premiers prisonniers, les faisait asseoir autour de la trayeuse et leur donnait l’ordre de se débrouiller pour bander. Puis il saisissait la première queue en érection et l'introduisait dans l’orifice prévu à cet effet. Un système de succion et de massage se mettait alors en marche, tandis que le gars poussait les gémissements et grognements traditionnels que poussent les jeunes mâles dans ces circonstances. Une fois l’éjaculation réalisée, l’infirmier forçait le gars à se relever et introduisait le suivant dans le même orifice. Je me souviens plus particulièrement de l’air gêné de ceux qui regagnaient leur cellule après avoir éjaculé...
Bien entendu, les gars les plus récalcitrants ou les moins productifs étaient attachés sur un lit et branchés sur une trayeuse automatique qui se déclenchait toutes les heures jusqu’à ce que leur précieuse semence ait pu être recueillie...