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Chantage odieux
par Anonymous le, 18/02/2020

Cette histoire a été trouvée sur le net.
Je ne l'ai pas écrite. Bonne lecture à vous tous.

BLANG »…
mon histoire débute ainsi. sur un bruit de motos qui tombent par terre. Un bruit sourd de métal. Le genre de bruit que vous vous repassez en boucle!
Je sors :
- »Putain de merde!!!! » la panique monte.
- « PUTAIN DE MERDE ».
- »ÇA CRAINT! ».
Je passe sur les minutes qui paraissent des heures à s’agiter, à revenir sur ses pas, à constater la catastrophe : La moto, c’est une Harley et si notre voiture n’a rien, la moto tombée contre un plot en béton fuit et semble franchement abîmée!
Après coup c’est peut être vrai qu’une femme ça sait pas faire une marche arrière.
« Allez casse toi!!! » Ca c’est ma petite voix qui me le dit. » Si les flics ou les parents l’apprennent : je vais avoir de gros problème » Et puis il n’y avait personne. Le bruit ne semble avoir réveiller personne et la voiture n’a absolument rien !
Prendre le volant avec un taux d’alcoolémie comme celui née de ma virée en boîte avec des copines, c’est peut être un problème oui!
Autant il y avait possibilité de faire jouer les assurances, autant le fait que j’avais bu aggravait mon cas. La décision était la bonne.Toujours personne en vue, je me dit que je suis un génie, et bien que soûle, vacillante, le stress me porte jusqu’à la voiture que je gare le plus silencieusement possible. Avec l’énervement ça prend 10mn.
Ca avait pourtant bien commencé ces vacances en famille. Comme chaque année je vais dans le sud, maison de famille. Cette année, comme parfois il y a deux de mes cousines et leur soeur. La plus âgée n’a qu’un an de moins de moi : Emilie ; une vraie peste ! On ne s’est jamais entendu ; et c’et pour cela que je l’ai évincé de ma sortie ce soir par une manœuvre habile (partie vite fait après le dîner en prétextant que mes amis ( que je retrouve chaque année) m’attendaient déjà.).

C’est habile éviction allait être le catalyseur d’un odieux chantage.
La résidence est faite d’un immeuble et de petits pavillons ; le tout enclavant le parking en cour intérieure. Sortie de la voiture, garée loin, n’ayant vu personne donc, je me dirige vers la maisonnette avancée d’une terrasse.
Il est 2h du mat’ ; tout le monde dort. Tout le monde, sauf…eh oui ! Nuit de M….= Nuit de M… ! Sauf E-M-I-L-I-E ! Debout, en pyjama ( levée pour p’tit pipi ou surveiller son cousin?), souriante, conquérante même.
-« TU dors pas ? »
Toujours ce sourire éclatant.
-« J’ai tout vu ! »
-« Quoi ? » je tente l’incrédulité.
-« Je t’ai vu défoncer la moto ! » Le ton est calme, satisfait. Je me retourne vers la moto à l’entrée de la résidence.
-« T’inquiète pas ! » me lance t’elle. « Personne ne semble avoir vu. »
Je me tiens la tête, je suis désemparée.
-« Ecoute Emilie,..
-« Je te coupe ! En fait SI ! Inquiète toi ( sourire encore plus satisfait) C’était vache de pas me proposer de sortir. Chaque année c’est pareil ! Tu me traites comme une gamine alors que j’ai seulement un an de moins. Tu connais plein de monde. Tes parents te laissent faire tout ce que tu veux. La preuve ils nous laissent demain seuls mais juste car TU ES LA ! »
J’écoutais blême et tremblant sur mes jambes.
-« Je vais te dire : t’es un petit con ! et là tu t’es bien fait baiser. En plus je dirais au voisin que t’étais bourré ! Lui il s’en fout peut être mais tes parents ? Et puis le voisin ça lui permettrait d’être plus remboursé si t’était en situation de délit ! »
Emilie est étudiante en droit en première année. Et je sais que brillante elle sait de quoi elle parle. Elle veut être JAP depuis toute petite (Juge d’application des peines)
-« Je vais te dire : tu vas morfler »
-« S’te plaît ! je te jure que tout à l’heure je voulais pas te planter. Je voulais…
-« STOP ! je t’arrête encore ! les supplications ça peut être agréable mais j’en ai rien à foutre ». Quel aplomb, et ma tête commençait à me faire mal. En plus on allait finir par réveiller quelqu’un voire me faire prendre en faute pour la moto.
-« Tu sais, tout délit mérite une peine et tu vas donc payer pour cette faute ; soit de justice soit par moi. Tu as fautée mon beau ! tant pis pour toi ! »

Cette pimbêche me déstabilisait.
« TU veux dire quoi » demandai-je en ravalant ma salive ?
-« TU feras ce que je te dis et si tu refuses : je te balance. Et au pire je dirais que je voulais pas te faire de mal je ferai l’innocente tiraillée pour justifier de ne pas l’avoir dit de suite ».
Son sourire m’insupportait.
-« Tu es sous mes ordres » »On est bien d’accord ? »
Tout était clair : notre antipathie déposée, ma bourde, les conséquence plus graves que d’accepter un ou deux caprice de cette conne.
« ON EST D ACCORD ? »
« CHUT ! oui. OK mais tu penses a quoi ? »
« Vu les problèmes que tu aurais, j’ai quinze jours pour ça. » »D’ailleurs : a poil ! »
Atterrée je m’emportais : « CA VA PAS NON ! tu rêves. chuchotai-je ? »
-« HmmHmm ! ça commence mal » »C’est pas très méchant, tu te désapes, complètement, tu rentres te coucher. »

 

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