Un dimanche l'été dernier (suite 3)

Voilà maintenant une bonne heure que je joue au strip-poker avec les deux étudiants qui m’ont laissé gagner la première manche et ont promis de me prendre en stop si je gagnais la seconde. Mais cette fois, la chance a tourné et j’ai perdu toutes les fringues que je leur avais piquées. Je suis maintenant obligé de jouer la seule chose qui me reste, le vieux sac à moitié déchiré qui me sert de pagne.

Pourtant, je recommence à gagner et bientôt c’est le plus jeune des deux étudiants qui se retrouve en slip. Son copain se moque de lui et lui lance: «Attention, si tu perds, c’est toi qu’on va abandonner à poil au bord de l’autoroute»… Le jeune ne répond pas, mais la situation a l’air de l’exciter car je devine qu’il commence à bander sous son slip…

Malheureusement pour moi, la situation se retourne encore et je ne peux pas m’empêcher de murmurer que le jeu a l’air truqué. Les deux autres protestent de leur bonne foi et s’acharnent cette fois à me faire perdre. Je suis finalement obligé de remettre en jeu le seul bout de vêtement qui me reste, le pauvre sac transformé en pagne. Je leur demande la permission de le conserver, mais ils ne veulent rien savoir: «Si tu ne nous avais pas accusé de tricher, on t’aurait quand même ramené chez toi en voiture bien que tu aies perdu la partie. Mais puisque tu nous as accusés à tort, on va garder ton fameux pagne en souvenir et on te laisse te débrouiller tout seul»…

Pauvre de moi! Me voilà obligé de leur donner mon pagne et de les laisser repartir, tandis que je me retrouve tout nu sur cette maudite aire d’autoroute, sans le moindre bout de tissu pour dissimuler les parties les plus intimes de mon anatomie…

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