Chasse à l'homme
par Anonymous le, 11/12/2015Ils m’avaient préparé pour la chasse à l’homme : complètement nu, ils m’avaient attaché au cou un collier de cuir auquel pendait dans le dos une lanière en cuir avec deux bracelets destinés à me maintenir les poignets bien haut derrière le dos.
Une fois les poignets bien fixés derrière le dos, ils m’ont attaché bien solidement une cloche aux couilles. Dès que je faisais un mouvement, la cloche sonnait et ainsi je serais plus facilement repérable lors de la chasse à l’homme.
Ainsi préparé, on m’a emmené dans le coffre de la voiture et on m’a emmené au lieu de largage. Il était minuit, ils m’ont fait sortir du coffre et m’ont dit de me débrouiller… Ils m’ont laissé là et sont repartis en me disant qu’ils me laissaient quinze minutes d’avance.
Durant ces quinze minutes j’ai essayé d’avancer le plus loin possible dans les bois sans faire attention au bruit de la cloche qui tintait entre mes jambes.
Au bout d’un quart d’heure, j’ai entendu la voiture revenir et je me suis assis par terre pour ne plus faire de bruit. Ils étaient quatre chasseurs, tous munis de lampes torches et de liens pour m’attacher.
Lorsque j’ai vu une lampe un peu trop se rapprocher, je me suis levé et j’ai marché le plus lentement possible… mais un seul faux mouvement a suffi à faire sonner la cloche et à me faire repérer. Les torches se sont dirigées dans ma direction, j’ai essayé de courir mais je ne pouvais pas aller bien loin, pieds nus avec cette cloche qui s’agitait entre mes jambes.
Il n’a pas fallu longtemps pour qu’un des chasseurs mec me saute dessus et m’attache les pieds avec une corde qu’il a reliée à mon collier : j’étais totalement immobilisé...
Les trois autres chasseurs nous ont rejoints. Ils m’ont détaché les pieds et mis debout, puis m’ont attaché une corde autour des couilles. Tirant sur la corde pour me faire avancer de force, ils m’ont ramené ainsi jusqu’à la voiture et m’ont enfermé dans le coffre.
Au bout d’une heure de route, ils m’ont fait sortir de la voiture et m’ont abandonné à plusieurs kilomètres de chez moi... Ils m’ont seulement rendu les clés de mon appartement et j’ai dû rentrer nu chez moi à pied, nu comme un ver, les mains attachées dans le dos, en espérant ne rencontrer personne...