Strip-hitcher
par Hitchhiker le, 23/04/2017Nous revenons d’un séjour à Lyon, en direction de la région parisienne. Il fait très chaud en ce milieu d’après-midi, quand nous apercevons à la sortie de l’aire d’autoroute un auto-stoppeur qui nous fait de grands signes. Je ralentis pour voir de quoi il a l’air. Il s’agit d’un jeune homme brun de taille moyenne, vêtu d’un tee-shirt, d’un short et d’une paire de baskets. Nous voyant ralentir, il se met à courir dans notre direction.
Il arrive à la portière droite, un peu essoufflé, se penche vers nous et demande si nous pouvons le déposer dans une petite ville située à une heure de voiture, un peu à l’écart de l’autoroute. Mon copain Alex lui répond: «Oui, pas de problème». Selon un scénario convenu à l’avance entre nous, Alex lui propose de monter à sa place et s’installe sur la banquette arrière, tandis que le jeune auto-stoppeur vient s’assoir sans méfiance à mes côtés. Nous redémarrons aussitôt.
«Merci beaucoup les gars, je m’appelle Aurélien» nous dit-il avec un grand sourire. «Cela fait une bonne heure que j’attends ici. Je dois absolument récupérer ma bagnole au garage avant ce soir et je ne suis même pas sûr d’avoir suffisamment de fric pour payer le garagiste».
Alex lui explique alors que nous avons quelques billets sur nous et lui demande s’il serait prêt à nous vendre son tee-shirt:
«Vendre mon tee-shirt? Euh! Je sais pas trop, c’est un souvenir de vacances»...
«Je t’en offre cent euros, mais à condition que tu l’enlèves maintenant et que tu me le passes pour que je puisse l’examiner de plus près».
Aurélien s’exécute docilement, ce qui me permet d’admirer son torse nu du coin de l’œil, tout en surveillant la route. Mais Alex ne lâche pas sa proie:
«Tes baskets me plaisent bien aussi».
«Si tu veux, je te les file aussi pour cent euros, elles sont presque neuves».
«OK pour cent euros, mais à condition que tu ôte aussi tes chaussettes et que tu les jette par la fenêtre»...
Aurélien obéit presque sans sourciller, donne les baskets à Alex, ôte ses chaussettes et les jette par la fenêtre. Le voici torse nu et pieds nus, mais Alex ne lui laisse pas le temps de reprendre ses esprits:
«J’aimerais bien voir ton short de plus près».
Cette fois, Aurélien hésite vraiment, mais il se décide finalement et commence à faire glisser son short le long de ses jambes, laissant apparaître un slip rouge qui dissimule mal un début d’érection... On l’entend à peine murmurer quelques mots:
«Il te plaît, mon short? Si tu veux, il est à toi pour cent euros».
«OK pour cent euros, je suis sûr que tu n’as jamais gagné autant de fric en si peu de temps»...
«C’est pas faux, mais le garagiste va sûrement faire une drôle de tête en me voyant arriver dans cette tenue»...
«T’inquiète! Si tu t’amènes avec trois cents euros en liquide, il ne sera sans doute pas trop regardant sur ta tenue»...
Nous quittons l’autoroute et nous approchons de l’endroit où nous avons promis de déposer Aurélien. Désormais vêtu de son seul slip, celui-ci a l’air décidé à ne plus dire un mot et semble même sur le point de s’assoupir, quand Alex lui assène le coup de grâce:
«Au fait, tu auras peut-être besoin de faire le plein d’essence»...
«C’est vrai, je n’y avais pas pensé»...
«Si tu veux, je te donne cent euros de plus si tu enlèves ton slip sans discuter et si tu le jettes par la fenêtre»...