Limitless
par Anonymous le, 06/11/2017Dimanche 5 novembre
« On vous suit pendant quelques jours. Au moment opportun, dans la rue ou ailleurs, on vous enlève et on vous emmène loin de chez vous, en vous enfermant si nécessaire dans un coffre de voiture. La suite aura lieu dans une cave de maison louée ou dans tout autre lieu adéquat où vous subirez toutes les pressions psychologiques d’un véritable kidnapping.»
Ces propos ne sont pas des menaces mais les termes du contrat proposé par le site Limitless, auquel j’ai adhéré le 17 septembre dernier. Je commence à me demander si ce site est sérieux, car il ne m’est rien arrivé depuis cette date et je n’ai même pas eu l’impression d’être suivi ou surveillé.
Ce dimanche matin, je traîne dans la cuisine pieds nus, en caleçon et en tee-shirt. Je me prépare à boire mon café quand on sonne à la porte. J’ouvre et je me retrouve en face de deux individus masqués, qui me demandent de les accompagner. « Comme ça, pieds nus ? » - « Ne t’inquiète pas, la voiture est bien chauffée »...
Nous empruntons l’ascenseur sans croiser personne et nous arrivons au rez-de-chaussée. Une voiture nous attend à l’entrée à l’immeuble, avec un troisième homme à la place du chauffeur. Mes ravisseurs me font monter à sa droite et s’installent sur la banquette arrière.
La voiture démarre. Assis en quelque sorte à la place du mort, vêtu seulement de mon tee-shirt et de mon caleçon, je n’en mène pas large mais je suis également très excité par la situation.
Au bout d’un quart d’heure, l’un des ravisseurs me demande d’ôter mon tee-shirt pour lui permettre de le voir de plus près. Je le lui donne et il me demande alors de le reprendre et de le jeter sur la route. Après quelques secondes d’hésitation, je m’exécute docilement et mon tee-shirt s’envole par la fenêtre de la voiture. Je suis maintenant torse nu et pieds nus, entièrement à leur merci...
Nous avons maintenant quitté la ville et nous nous retrouvons en pleine campagne, comme perdus dans un brouillard qui commence à peine à se lever... Le chauffeur m’ordonne alors d’enlever mon caleçon et de le jeter par la fenêtre : « De toute façon, là où on va, tu n’en auras guère l’usage »...
Quelques minutes plus tard, la voiture s’arrête au bord de la route. Ils me font descendre, nu comme un ver, m’attachent les mains et les pieds, me bâillonnent solidement et me jettent sans ménagement dans le coffre de la voiture...