pari stupide (suite 3)
par Stephanus le, 20/08/2009Résumé des épisodes précédents :
Suite à un pari entre potes, j’ai dû accepter de me laisser larguer, entièrement nu, sur une aire d'autoroute et de rentrer chez moi par mes propres moyens. Comme on dit, un pari, même stupide, c’est un pari… Je me suis alors plongé dans Internet pour essayer d’y trouver quelques conseils plus ou moins judicieux :
«Si tu sais où tu vas être largué, cache un maillot, un caleçon ou quelque chose de ce genre à l'endroit prévu, ça limitera les risques.»
«Tu vas mettre une bagnole de location sur le fameux parking avec des fringues dedans, les clés planquées sous le châssis… Dès que tes potes sont partis, tu montes dans la bagnole, tu te rhabilles et tu vas attendre tes potes chez toi, bien tranquillement…»
«Préviens un copain pour qu’il vienne te chercher avec des fringues de secours ; mais fais-bien attention qu’il ne soit pas de mèche avec les autres, car si c’est le cas, tu risques de l’attendre longtemps et ce sont les flics qui te raccompagneront en ville…»
«Se balader à poil, sans papiers et sans portable, dans un endroit pareil, c’est vraiment risqué, tu ferais mieux d’essayer de renégocier les termes du pari.»
J’ai donc d’abord essayé de «négocier» en proposant à mes potes de me laisser au moins un pantalon, un short ou un caleçon, bref de quoi rester pudique... Ils ont répondu qu’ils me laisseraient «peut-être» un string et une paire de tongs car «ce sera plus pratique pour toi si tu veux faire du stop ou si tu dois marcher longtemps»… N’ayant jamais porté de string, je pensai que, si j’y étais obligé, je me sentirais plus nu qu’un singe, même si cela m’éviterait peut-être (ou pas) d’être arrêté pour exhibitionnisme !
Hier à midi, j’ai reçu un mail ainsi rédigé : «Steph, prépare-toi, on vient te chercher demain chez toi au lever du soleil pout t'emmener où tu sais dans la tenue ad hoc» (fin de citation)... Par précaution, j’ai envoyé en retour un message disant que j’étais finalement OK pour le string et les tongs, si leur proposition tenait toujours : pas de réponse…
Hier soir, j’ai pris ma voiture pour aller repérer l'aire de repos où je devais être largué et j’y ai planqué un sac de supermarché contenant un short, un t-shirt, une paire de sandalettes et un double de mes clés d'appartement. J'avais quand même les boules car je craignais qu'ils ne décident à la dernière minute de changer l'endroit où ils devaient me larguer...
(A suivre)
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